S’il pouvait se rendre compte de l’état piteux de la route qui mène vers sa commune et le déficit de réseau téléphonique qui hante le sommeil de ses populations en ce 21ème siècle, l’ancien défunt ministre de Léopold Sédar SENGHOR, Mady CISSOKHO aurait manifesté son courroux face aux difficiles conditions de vie de ses populations.
De Saraya à Saeïnsoutou dans la commune de Missirah Sirimana c’est un véritable parcours de combattant. Route crevassée, très boueuse et impraticable après chaque pluie, cette situation met au ralenti le développement de cette commune. A cela, s’ajoute le manque de réseau téléphonique qui rend difficile la vie aux populations. Pour évacuer un patient de cette commune au centre de santé de Saraya, est toujours une équation.
Pour dire vrai, ces populations n’ont plus de larmes pour pleurer l’absence d’infrastructures sociales de base dans leur localité. Pour amoindrir leur souffrance, elles demandent de l’aide à l’Etat du Sénégal.
Il faut rappeler que la route de Saraya à Saïensoutou à la frontière malienne, est longue de 74 kilomètres et les véhicules qui empruntent cette voie, s’enlisent à tout moment. Selon certaines personnes interrogées, l’enclavement et l’état de la route encouragent même le banditisme dans cette contrée. L’axe Bembou-Sabodala communément appelé la route du lingot d’or se trouve dans la même situation malgré les tonnes d’or exploitées dans cette commune aussi.
En clair, la question routière et l’accès aux services sociaux de bases sont une urgence aujourd’hui pour ces populations du département de Saraya.
Correspondance de Fily CISSOKHO