Le lancement de la première édition du Girl’s Fest Tour (festival droits des jeunes filles) est prévu le vendredi 27 octobre 2023 par Plan International à travers le projet GirlEngage. Plan sera épaulé dans l’organisation de cette journée par ses différents partenaires au bio parc de Kédougou dont le CDPE (Comité départemental de protection de l’enfance).
Le but de cette célébration est de promouvoir les droits des filles par les parents mais aussi par la société. Mais en prélude à la célébration, Plan International a tenu un point de presse pour faire la situation du projet, qui œuvre pour la cause des jeunes filles. C’est ainsi que la Coordonnatrice du projet GirlEngage Nathalie COLY, a fait savoir que depuis le début dudit projet en février 2020, au moins 578 filles ont pu être accompagnées non seulement pour le respect et la promotion de leurs droits, mais aussi dans leurs études.
« A Kédougou, nous intervenons dans les trois départements: Saraya, Salémata et Kédougou depuis février 2020. Nous travaillons depuis lors avec 578 filles qui sont dans les collèges et lycées de ces départements, pour faire en sorte qu’elles soient elles-mêmes, qu’elles puissent être capables de prendre leur vie en main. Mais aussi qu’elles puissent participer à la lutte contre les mariages d’enfants et les pratiques néfastes» a indiqué Mme COLY
Ainsi, elle a fait comprendre que GirlEngage dénommé à Kédougou « Musu Kende Bera » a pour objectif d’aider les filles à rester à l’école et à passer en classe supérieure jusqu’à obtenir le baccalauréat.
Dans ce projet poursuit-elle, 183 garçons sont aussi enrôlés pour qu’ils soient des ambassadeurs et servir de soutien pour les filles. Qui plus est, Plan International à travers ce projet, a créé 34 Association villageoises d’épargne et de crédit (AVEC), qui renferme en son sein 874 femmes, lesquelles sont invitées à développer le dialogue intergénérationnel avec les filles pour accompagner leur développement dans la société. Un programme de masculinité est aussi en cours dans ce projet pour les pères appelé « école des pères » qui regroupe 311 pères de famille ou tuteurs afin de respecter les droits des filles.
A en croire la Coordonnatrice, le Projet GirlEngage travaille en en étroite collaboration avec le CDPE présidé par le préfet du département. Et selon son point focal Mandiaye DIAO, le comité de pilotage du festival du projet GirlEngage, est présidé par le préfet de Kédougou. C’est pourquoi laisse-t-il entendre « si ce festival échoue, c’est le CDPE qui a échoué ».
C’est dans cette dynamique que Awa DIONGUE étudiante en BTS électromécanique, membre du comité consultatif du projet pour le festival, s’est réjoui en tant que fille de l’accompagnement de GirlEngage, « qui a beaucoup aidé les jeunes filles à poursuivre leurs études sans être mariées, ni tomber enceinte ». Ces filles entendent créer un espace de dialogue pour le respect et la promotion de leurs droits même après le départ du projet.