Le préfet de Dakar, Mor Talla Tine, a interdit le rassemblement prévu samedi à Dakar en guise de soutien à la ‘’cause palestinienne’’, en raison du ‘’non-respect’’ de la procédure en vigueur pour l’autorisation d’une telle manifestation.
La demande d’autorisation de cette manifestation a été déposée à la préfecture, mercredi 25 octobre, par des membres de l’Alliance nationale pour la cause palestinienne, selon M. Tine.
Ils voulaient tenir ‘’un rassemblement de soutien au peuple palestinien’’, à l’Institut islamique de Dakar.
Israël et la Palestine se livrent, depuis le 7 octobre dernier, à l’une des plus sanglantes guerres du Moyen-Orient au cours des cinquante dernières années.
Après avoir reçu des organisateurs la déclaration de la manifestation, le préfet affirme qu’‘’il ressort de son examen le non-respect du délai de trois jours francs au moins’’ prévu par la loi pour les rassemblements à tenir ‘’sur la voie publique’’.
‘’Par conséquent, je constate son irrégularité’’, a déclaré l’autorité administrative dans sa réponse aux membres de l’Alliance nationale pour la cause palestinienne.
Un ‘’attachement aux frères et sœurs persécutés de la Palestine’’
Le président de l’Alliance nationale pour la cause palestinienne a annoncé le report au 4 novembre du ‘’grand rassemblement de soutien au peuple palestinien’’ qu’il prévoyait d’organiser ce samedi.
La tenue de l’événement a été interdite en raison du motif invoqué par le préfet, a confirmé Moustapha Ségnane, le président de cette organisation, laquelle exprime son ‘’attachement aux frères et sœurs persécutés de la Palestine’’.
La guerre entre Israël et la Palestine a repris après une attaque surprise menée par le Hamas, une organisation palestinienne, le 7 octobre.
Le Sénégal dirige, depuis près de cinquante ans, le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, au sein des Nations unies.
À ce titre, par la voix du président de la République, Macky Sall, le Sénégal a réitéré, le 17 octobre dernier, son ‘’appel à la désescalade et au respect du droit international humanitaire’’ par les protagonistes de ce conflit. ‘’Il ne peut y avoir de solution militaire à ce conflit meurtrier’’, a soutenu M. Sall.
ESF/MTN