Source AFP/L’aide humanitaire arrivée de plusieurs capitales s’empile dimanche dans le Sinaï égyptien, frontalier de la bande de Gaza bombardée et assiégée par Israël, sans toutefois rejoindre le territoire palestinien. Depuis trois bombardements israéliens, en moins de 24 heures lundi et mardi, sur le terminal palestinien de Rafah, le poste-frontière vers l’Égypte est fermé.
Samedi, un responsable américain avait affirmé à l’AFP que l’Égypte et Israël s’étaient entendus pour laisser les Américains sortir de la bande de Gaza à travers Rafah. Mais l’Égypte a posé des conditions. Elle «refuse que le poste-frontière soit uniquement dédié au passage des étrangers», ont affirmé des sources haut placées citées par des médias proches du renseignement. «La position égyptienne est claire : la condition (à ces traversées) est que l’entrée de l’aide à Gaza soit facilitée», ont-elles ajouté.
Dimanche, des témoins ont rapporté que les blocs de béton installés par les Égyptiens après les bombardements israéliens pour renforcer leur frontière étaient toujours en place, semblant indiquer qu’aucun passage n’était envisagé dans l’immédiat.