Moussa Danfakha, l’actuel Président du Conseil départemental de Saraya, candidat vaincu aux législatives dernières de 2022 dans le département de Saraya, a pris une importante décision pour libérer ses concurrents. Il l’a fait savoir en marge de sa cérémonie de remise des subventions aux associations de jeunes et personnes vulnérables de son département. Mais toujours est-il que le Président du Conseil départemental n’a pas dit son dernier mot. Face à la presse, il a laissé entendre « je ne serais pas candidat aux élections législatives prochaines » N’étant pas convaincus, nous le mettons au conditionnel.
En effet, pourquoi a-t-il pris une telle décision? Et qui va-t-il soutenir pour le 17 novembre prochain? Voici autant de questions que l’on se pose après son annonce surprise du 18 septembre 2024 à Saraya. En analysant sa décision, l’on peut imaginer la surprise. Certes dans le département, les nerfs tendus ne sont pas souvent visibles mais une houle redoutable a toujours tourné au sein des leaders politiques surtout de l’ancien régime du Président Macky Sall. Outre les coups bas, des camps ont toujours existé comme partout ailleurs. Les leaders de même parti, se rient tout en se cachant les dents. Ils se tirent derrière à boulée rouge pour afficher l’égoïsme mal sain qui enfreint le développement harmonieux de la contrée. Partant de là, l’homme fort de Saraya, l’honorable député-maire Mady Danfakha fera-t-il aussi comme Moussa Danfakha en renonçant à sa candidature après deux mandats successifs de députation?
Qui de l’ancien régime pour remplacer Moussa Danfakha et vaincre face aux tenant du pouvoir et alliés? Le jeu du hasard est lancé dans le Saraya. Mais si c’est pour se partager le gâteau, le « Tembafou » en a eu déjà. Les plats des leaders du Sirimana ne sont pas toujours propres depuis le temps des républicains. Le challenge reste donc entre le « Bélédougou » et le « Dantila ». Donc, la renaissance est possible mais un « come back » n’est pas aussi épargné si la masse décide. Mais il semblerait que les cartes pourraient être aussi favorables aux patriotes. Hélas, tout dépend du choix du candidat pour la destinée de la zone minière.