Pour une capitalisation conséquente des bonnes pratiques installées chez les enfants issus des Conseils municipaux d’enfants (CME), des Conseils consultatifs des enfants et jeunes (CCDEJ)et des clubs de jeunes filles (CJF) de la région, le projet DAMCAM ( ma voix, ma santé), mis en œuvre par Carrefour International et financé par Affaires mondiales Canada, a réuni 45 jeunes filles et garçons membres du dudit projet, le samedi 20 avril 2024 au Bioparc de Kédougou, pour un atelier régional d’échanges d’expériences et de bonnes pratiques en matière de santé sexuelle et reproductive entre ces derniers. Ces jeunes avaient auparavant reçu des séances de sensibilisation, ils ont aussi suivi des formations et travailler avec leurs pairs et les élus dans les collectivités territoriales, tout ce qui a valu la rencontre de partage si l’on en croit Amadou Diouldé Diallo, le responsable de l’éducation et de la formation du projet DAMCAM.
« Il était temps pour nous de capitaliser les bonnes pratiques qui ont été vraiment réalisées sur le terrain. Nous avons d’abord fait le même travail de capitalisation dans les départements, où tous les enfants des différentes collectivités locales se sont retrouvés pour discuter de ce qui a marché et de ce qui n’a pas aussi fonctionné afin de partager les expériences des uns et des autres. C’est ainsi que le projet a jugé utile d’amener tous ces enfants au niveau régional et de faire une synthèse de ce qui s’est passé dans les trois départements afin de faire un document régional de capitalisation des bonnes pratiques et des leçons apprises pour permettre de le vulgariser auprès des partenaires mais également des collectivités territoriales » a indiqué M. Diallo.
C’est dans cette optique que Boubacar Demba Barry, pair éducateur de DAMCAM dans la commune de Bandafassi, s’est réjoui de l’initiative de DAMCAM qui vient à travers cet atelier, les familiariser. Il a surtout rappelé que le projet leur a permis d’apprendre beaucoup de choses bénéfiques surtout dit-il les thématiques en rapport avec leur santé sexuelle et reproductive mais aussi de chasser des fléaux chez eux et de pouvoir communiquer dans la société sans tabou a-t-il laissé entendre. La Présidente du club des jeunes filles de Tomboronkoto, Sounkarou Camara, a enthousiasment affirmé qu’elle n’a plus le complexe de s’exprimer librement et quand elle veut grâce à l’apport de DAMCAM. Elle a poursuivi son propos en saluant le lien important que ledit projet a créé entre les jeunes de la région.
« Il y’a beaucoup de jeunes de différents villages qui se sont retrouvés à cet atelier, on s’est connu entre nous et je suis fière de cela. Concernant nous les filles des sites d’orpaillage, je peux dire que le projet DAMCAM nous a conscientisées par rapport à la santé sexuelle et reproductive. Auparavant on n’avait pas cette opportunité mais maintenant même si le projet n’est plus là on saura se comporter » a-t-elle dit. Il faut retenir que l’idée de cet atelier c’est surtout de répertorier tout ce qui n’a pas marché avec le projet et l’inscrire dans le plan de pérennisation pour les futurs projets qui viendront dans la région pour la cause des ados, des enfants et des jeunes a fait comprendre le responsable de l’éducation et de la formation de projet DAMCAM Amadou Diouldé Diallo.